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LIBRARY 2.0 -  København 

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AWR International Competition

 

The competition raises questions on the relations between tradition and modernity. The dematerialization of the graphic media led to a reconsideration of the legibility of the library as a guardian of knowledge that was not so long ago exclusively in books.

The will to translate this duality into spacial entities became evident. Two different shapes but linked, offering to Amalenborg’s neighborhood a new place of interaction and reunion. The library would be an essential element for the identity of the city and its culture, a new “Agora”.

The Agora proposes two types of spaces. On one hand a traditional library located in a big cylindrical volume acting as a reserve of precious books. It represents the ‘HYGGE’ and contains the danish traditions and can also be used as a place of debate, exchange and intellectual stimulation .And on the other hand a 2,0, library, an open space where everyone can gather from morning to noon offering different types of spaces, with the ambition to create a link between everyday life and culture for all the generations : places to read the paper, snack bar, discovery & work spaces...

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“Life can only be understood backwards; but it must be lived forwards.” Sören Kierkegaard’’. 

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Sören Kierkegaard dit dans son ouvrage philosophique Traité du désespoir « La vie doit être vécue en regardant vers l’avenir, mais elle ne peut être comprise qu’en se retournant vers le passé. » L’écrivain danois associait la connaissance de la vie, du présent au passé et au futur. Le concours Copenhaguen Library soulève ces questions sur le rapport entre tradition et modernité. La dématérialisation des supports écrits remettent en cause la légitimité de la bibliothèque gardienne de contenus, jusqu’il y a peu, physiques. Ainsi la bibliothèque d’autre temps était un lieu de savoir, d’étude, de recherche pour comprendre le monde qui nous entoure. Mais aujourd’hui, le statut de la bibliothèque évolue et devient beaucoup plus polyvalent, il n’est plus seulement le lieu de la connaissance, mais un véritable lieu de vie. 

 

Le parti de traduire cette dualité «tradition/modernité» en espace apparaît comme une évidence. Deux formes différentes mais liées offrant à Amalienborg un nouvel espace à vivre. Dans ce lieu touristique par excellence à proximité de la place royale, et habité par un grand parc tout en symétrie, la bibliothèque devient essentielle pour conférer une identité populaire à ce quartier qui en souffre. C’est en s’inspirant du concept de troisième lieu du sociologue urbain Ray Oldenburg que le projet se base sur certains principes comme la simplicité, et la perméabilité afin d’offrir un home-away-from-home, accueillant et stimulant les échanges humains et spirituels. D’une certaine manière ce troisième lieu est un descendant de l’agora grecque ou du forum romain, c’est un lieu de dialogue et de démocratie.

Le projet Agora se compose donc en deux espaces distinct. Premièrement, une bibliothèque traditionnelle qui s’organise dans un grand volume cylindrique, réserve précieuse des livres et accessible durant la journée. Cette partie de la bibliothèque renvoi plus particulièrement à la culture Danoise du « Hygge » où l’atmosphère chaleureuse est associée à la présence d’éléments en bois de hêtre et à ses rayonnages circulaires renfermemant les livres de la tradition scandinave.

Cet espace clos se dilate au gré du parcours sur des niches de lecture silencieuse. Au dernier étage, se trouve l’espace de rêverie, de méditation où l’usager peut contempler le panorama entre terre et mer, rythmé par le claustra. Alors que dans le sous-sol, on peut se retrouver pour débattre, échanger, dans l’auditorium. Ensuite, une bibliothèque ouverte à tous du matin au soir. L’espace se donne à voir tout en transparence suggérant les activités proposées. C’est depuis la rue que l’entrée principale se fait, sur un parcours qui nous mène du centre ville à la citadelle. Depuis les quais on peut deviner un lieu de pause offrant une vue directe sur la mer, les voiles qui flottent au loin, accostant parfois pour décharger leurs cargaisons, puis vers l’opéra trônant de façon royal, faisant échos à la place, et clôturant la perspective. De l’intérieur les espaces s’enchaînent de façon fluide; lecture de presse, bookshop, salles de travail, bornes de recherches informatiques, salle de projection vidéo, et espace pour enfant. Ainsi se mêlent différentes activités et culture pour toutes les générations.

 

Les jours sont courts et la neige abondante à Copenhague, conférant à la ville son caractère, entre ombre et lumière. Dans ce contexte la nature du hygge et de la bibliothèque prend tout son sens, en un lieu de refuge jouant avec un climat d’une inhospitalière douceur. Le soir venu le bâtiment se pare d’une robe incandescente, lueur dans la ville à l’image d’un phare qui veillant sur le port, laisse présager sa présence immuable.

 

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